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Les cailloux
II
Qu’elle soit brune ou blonde,
La fille que nous croisons
C’est la plus belle du monde
Aux yeux du bataillon,
Et pour le deuxième classe
Comme pour le commandant,
C’est de l’amour qui passe
Et tout le monde est content.
Nous nous r’ dressons dans un frisson
Et nous chantons à l’unisson.
I
Sous le sac que l’on porte
Qui pèse vingt kilos
On marche comme des cloportes
Et l’on courbe le dos
Mais qu’une jolie fille
Vienne à passer par là
Aussitôt nos yeux brillent
Et nous manquons le pas.
A détailler son corps mignon,
On oublie ses durillons.
REFRAIN
Y a des cailloux sur toutes les routes ;
Sur toutes les routes y a des chagrins,
Mais pour guérir le moral en déroute,
Y a des filles sur tous les chemins.
Y en a autant qu’il y a de pierres,
Qu’il y a de fleurs dans les jardins,
Qu’il y a d’oiseaux sur la branches légère,
Y a des filles sur tous les chemins.
Il suffit de trouver
Celle dont on a rêvé,
Ainsi quand on pense à l’amour
Le chemin semble bien plus court.
Y a des cailloux sur toutes les routes
Mais aujourd’hui comme demain,
Une raison suffit pour qu’on s’en foute
Y a des filles sur tous les chemins.
III
Le bon vieux légionnaire
Est un soldat fameux,
On peut tout lui faire faire,
Il fait plus qu’il ne peut.
Il travers’ ra les flammes
Mais toujours en chantant,
En pensant à la femme,
Il a ça dans le sang,
Et c’est pourquoi les troubadours
Font rimer amour et tambour.